Jérémie Cavin est pasteur de l'Église Réformée Baptiste de Lausanne, en Suisse, depuis un peu plus de quatre ans. Avant cela, il a travaillé comme journaliste. Il s'est formé notamment à la Faculté Jean Calvin. Jérémie est marié et papa de deux enfants de 6 et 3 ans.
Je viens de terminer Character Matters, de Aaron Menikoff, un petit ouvrage qui réfléchit à la thématique du fruit de l’Esprit dans la vie du pasteur: très encourageant pour le ministère! Je me suis lancé récemment dans The All-Sufficient God, de Marty Lloyd-Jones, une série de prédications sur Esaïe 40.
Absolument, et cette pile augmente de semaine en semaine. C’est d’ailleurs assez frustrant d’avoir de si bons livres à portée de main et si peu de temps pour les lire. Je pense à:
L’Église au quotidien, de Tim Chester et Steve Timmis
Courir avec persévérance (collectif)
ou encore Les coulisses de l’Evangile de prospérité , de Costi Hinn.
J’essaie de varier les genres et les sujets.
Je consulte évidemment régulièrement les dictionnaires de théologie et livres théologiques de référence, et lis en permanence des commentaires bibliques pour préparer mes prédications et études bibliques (en ce moment, des commentaires sur la vie du roi David et sur les Psaumes). Mais je reviens aussi souvent à des ouvrages de la série 9Marks sur l’Église ainsi qu’à des méditations de Charles Spurgeon.
Le livre Connaître Dieu, de James Packer. Mais aussi d’autres ouvrages qui m’ont orienté vers les « doctrines de la grâce », par exemple: Ils ne périront jamais, de Arthur Pink, Tout est accompli, de Michael Horton ou encore Le Bon fondement, d’Olivier Favre. Ces derniers mois, les livres Connaître Christ, de Mark Jones et Le Dieu inconcevable, de Michael Reeves m’ont interpellé.
Je devrais lire davantage de biographies, mais deux m’ont bien interpellé. D’abord, La foi a ses raisons, où Guillaume Bignon raconte comment Dieu a convaincu son intelligence puis son cœur, alors qu’il était un athée militant: un ouvrage stimulant, qui rappelle que Dieu peut changer n’importe quelle vie, et qui propose de belles pistes apologétiques.
Dans un tout autre registre, le livre John Paton: un grand missionnaire parmi les cannibales, m’a ému: le renoncement à soi et le zèle pour Dieu de John Paton, dans des circonstances éminemment difficiles, constituent un bel exemple à suivre pour toute personne engagée dans un ministère.
Enfin, je vais tout prochainement me lancer dans l’étude de Dietrich Bonhoeffer, puisque je devrai donner une conférence sur sa vie lors du camp d’été des Églises réformées baptistes.
J’essaie de lire au moins deux ou trois bons romans par année. Dernier en date: Globalia, de Jean-Christophe Rufin: un bon moment de détente, mais qui fait aussi réfléchir à notre société. Particulièrement savoureux et interpellant pendant les temps que nous vivons! L’œuvre de Tolkien, Le Seigneur des Anneaux et les romans d’Alexandre Dumas m’ont également enthousiasmé.